Chronographe à pendule conique

Fabricant l’Abbé Aloys Verschaeffel, (inv. 369)

Chronographe imprimant à pendule conique permettant l’enregistrement de l’heure des passages des étoiles. Le chronographe est synchronisé sur une horloge à temps sidéral. Il contient :

• un premier rouage d’horloge à pendule conique en synchronisation avec une pendule sidérale
• un compteur formé de quatre roues portant des caractères en relief mises en mouvement par le premier rouage (ces roues portent sur leur pourtour des caractères en relief)
• un second rouage d’horloge destiné à produire le jeu des marteaux est placé en dessous des roues du compteur ; ce même rouage détermine le déplacement des papiers.

Les rouages sont enfermés entre de fortes cloisons de cuivre ; le dernier mobile du premier rouage est en relation avec un pignon dont l’axe prolongé au-delà de la cloison forme l’axe du compteur. Deux bandes, l’un de papier blanc et l’autre de papier noir à décalquer, sont placées entre les roues du compteur et les marteaux, le papier au dessus. Un top permet de déclencher le second rouage et de faire agir les marteaux. Deux manivelles sont conservées sous le socle.

Notes sur le fabricant : Astronome d’origine belge, naturalisé français. Directeur honoraire de l’observatoire d’Abbadia, à Hendaye (Basses-Pyrénées), entre 1900 et 1922. Inventeur du chronographe imprimant, présenté à l’occasion de l’exposition universelle de 1900. Elu correspondant de l’Académie des sciences (section d’astronomie), le 26 décembre 1911.

Bibliographie

• Boquet, M.F. (1905), «Les chronographes imprimants de l’observatoire de Paris.», Bulletin astronomique, tome 22, juillet, 6-14.
• Calot, P., «Le chronographe imprimant du Père Verschoffel.», Annales françaises de chronométrie, 3, 13-22.
• Lamy, J. & Soulu, F. (2014), «L’émergence contrariée du chronographe imprimant dans les observatoires français (fin 19e-début 20es.).», in Annals of Science.