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Horloge astronomique

1669Paris

Mouvement de Pierre Fardoil, bronzes de Caffieri, carton de Coypel, plusieurs fabriquants, (inv. 81)

Horloge astronomique quadrangulaire en écaille, rehaussée d’incrustations de cuivre, de corne bleue et de bronze doré, reposant sur quatre pieds et couronnée d’un dôme. La partie centrale de l’horloge est munie de quatre cadrans, encadrés par deux pilastres ornés des allégories du Jour et de la Nuit, incarnées par Diane et Apollon. Le fronton qui les surmonte est décoré en son centre d’une tête de Saturne avec une aile d’aigle qui représente le jour, et une aile de chauve-souris qui symbolise la nuit. Le dôme, agrémenté de feuilles d’acanthe en bronze doré, est muni de deux timbres. Le premier sonne les heures égales, le second les heures inégales.

Sur la partie centrale de l’horloge, les cadrans indiquent les heures, les jours de la semaine, le quantième du mois, les phases de la Lune, et, ce qui est plus rare, la durée respective des jours et des nuits selon la date. La durée des heures de nuit est différente de la durée des heures du jour, sauf aux équinoxes : c’est le système des »heures inégales». Le cadran figurant dans la partie basse de l’horloge est doté d’une aiguille qui porte à son extrémité un Soleil d’or. Lorsque le Soleil se lève, l’aiguille apparaît sur un fond argenté qui représente le jour, tandis qu’elle disparaît lorsqu’il fait nuit. Sous ce cadran figure un bas-relief représentant les «Quatre saisons», d’après un carton d’Antoine Coypel. Les ornements en cuivre et bronze doré sont dus à Caffieri, sur les cartons de François Girardon.

En définitive, cette horloge astronomique est le fruit d’un travail collectif d’artistes : Fardoil, Domenico Cucci, ébéniste du Roy, assisté d’Antoine Coypel, de François Girardon et de Philippe Caffieri ; mais aussi Charles Perrault, qui a conçu le mécanisme.

Les 4 clés de l’horloge sont conservées dans une enveloppe à part.

Bibliographie

  • Archives de la bibliothèque de l’Observatoire de Paris : B 1 (2) ; D 1 (8) ; D 3 (30)
  • Bahuau, D. (1986), Le Cabinet de physique de Louis-Léon Pajot comte d’ONS-EN-BRAY.  Mémoire de muséologie de l’Ecole du Louvre.
  • Debarbat S. & Alexandre, J.(1993-1994), «Sur l’origine de l’horloge astronomique de l’Observatoire de Paris.» 
  • Annales françaises des microtechniques et de chronométrie, 44, 69-72.
  • Feray, J. (1971), «La pendule astronomique de Fardoil de l’Observatoire de Paris.» Les monuments historiques de la France, n°4, octobre-décembre, 97-101.
  • (1954) Institut de France. Index biographique des membres et correspondants de l’Académie des sciences du 22 décembre 1666 au 15 novembre 1954. Paris : Gauthier-Villars.
  • (1700) «Lettre à Mademoiselle de Scudery.», Le Mercure Galant, février, 48-65.
  • Prin, Mesnage (1949), Conservatoire national des arts et métiers. Catalogue du musée. Section JB. Horlogerie. France : CNAM,
  • (1881), Rapport annuel sur l’état de l’Observatoire de Paris pour l’année 1880.  Paris : Gauthier-Villars, 19.
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Horloge astronomique

1669Paris

Mouvement de Pierre Fardoil, bronzes de Caffieri, carton de Coypel, plusieurs fabriquants, (inv. 81)

Horloge astronomique quadrangulaire en écaille, rehaussée d’incrustations de cuivre, de corne bleue et de bronze doré, reposant sur quatre pieds et couronnée d’un dôme. La partie centrale de l’horloge est munie de quatre cadrans, encadrés par deux pilastres ornés des allégories du Jour...

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