Horloge parlante

Conçue par Ernest Esclangon - fabriquée par Brillié, (inv. 419)

Dans cet appareil, l’enregistrement du son est porté par des bandes de papier fort. Les bandes, au nombre de 90, sont collées sur un cylindre en aluminium (60 cm de longueur). 24 bandes correspondent aux heures, 60 aux minutes, 6 aux secondes. Les têtes de lecture (cellules photoélectriques) sont portées par 3 chariots mobiles que l’on distingue de part et d’autre du cylindre. Les tops proviennent d’une horloge fondamentale qui sert aussi à la synchronisation de la rotation du cylindre.

Notes sur l’usage : Première horloge parlante au monde, elle diffuse l’heure légale par téléphone (36 99). Sa conception est due à Ernest Esclangon, alors directeur de l’Observatoire de Paris. L’horloge utilise la technologie du cinéma parlant. Les tops en provenance d’une horloge fondamentale de l’Observatoire de Paris fournissaient l’heure légale à mieux que le 10e de seconde.

Bibliographie

• Croize, J.-P. (1983), «Cinquante ans au quatrième top.», Le Figaro, 1er mars.
• Debarbat, S. (1991), «Le centenaire de l’heure nationale.», La Recherche, n°234, volume 22, juillet-août, 974-975.
• Esclangon, E. (1933) «L’horloge parlante de l’Observatoire de Paris.» Bulletin de la société astronomique de France. tome 47, 145-155.
• Esclangon, E. (1946), L’horloge parlante de l’Observatoire de Paris., Paris : Société Astronomique de France, 11.
• Levy, J. (1991), »100 ans: l’heure de Paris devient l’heure de la France.», Pour la Science, n°163, mai, 10.
• Parcelier, P. (1980), «L’horloge parlante.», Télécommunications, n°36, juillet, 32-35.
• Parcelier, P. (1994), «L’Horloge parlante de l’Observatoire de Paris.», Astronomie, volume 98, 381-391.